Portrait de Mölders à partir de 15'. Il faut savoir que Mölders est mort en venant assister aux obsèques d'Udet, as de la 1ere GM et pilote d'essai et d'acrobatie exceptionnel.
Les discours sur la chevalerie et le courage des pilotes allemands sont convenus. Rall explique très prosaïquement les raisons des scores incroyables des pilotes allemands: le fait qu'ils ne faisaient pas de tours d'opérations, ce qui faisait un tri impitoyable et ne laissait survivre que les meilleurs; et le fait qu'ils étaient toujours en infériorité numérique, ce qui causait la mort rapide des inexpérimentés et offrait un nombre énorme de cibles pour les as survivants. Rall est certainement celui qui a le plus analysé la guerre aérienne, et a d'ailleurs été instructeur aux Etats-Unis et consultant pour l'OTAN.
Hartmann explique très bien le principe du B&Z. Petite anecdote qui n'est pas à son avantage: c'est le seul à avoir fait le salut hitlérien (qui ne se pratiquait pas dans la Luftwaffe) en étant reçu par Hitler pour une décoration.
Encore une fois, le discret Otto Kittel a été oublié (entre Rall et Nowotny au score). C'est pourtant l'as des as sur Fw190. Le film ne mentionne pas la carrière de Rudel comme conseiller de Juan Peron en Amérique du Sud après la guerre...
Krupinski cache pudiquement à quel point il détestait Hartmann quand il était son ailier à ses débuts.