Marseille était un pilote...particulier disons. On n'en aurait pas voulu dans l'escadrille mais c'était sûrement un pilote et un tireur exceptionnel.
On comprend bien avec cette campagne comment fonctionne la "machine à faire des as" qu'était la Luftwaffe. L'équation est simple:
supériorité technique+infériorité numérique=gros scores
Vendredi, on a commencé à un contre 3 avec Matt, on en a abattu 5, et on a dû en laisser échapper quelques-uns, notamment un P40 que j'avais bien entamé, faute de pouvoir être au four et au moulin. Nos IA ayant été abattus rapidement, on a en fait combattu à un contre 6. Quand le Schwarm de Ramm est arrivé, on était encore en sous-nombre, 6 109 contre 7 bandits restants. Et au moins 2 ou 3 de plus sont allés au tapis sans perte supplémentaire pour nous.
Au total, on a abattu 13 avions ennemis alors qu'on avait que 12 chasseurs contre 20. Supériorité technique+beaucoup de cibles=gros carton. CQFD. En URSS jusqu'à début 42 ce sera pareil.
Et encore en Afrique, on est même pas arrivés à "l'âge d'or". En septembre 41 arriveront les F4 alors que les Anglais n'auront qu'à peine remplacé quelques Tomahawks par des P40E à peine plus performants.
Par contre évidemment, même contre des IA dans la campagne historique du vendredi, quand on sera à un contre 5 contre des vétérans en Spit ou en P47, on rigolera moins. Il faudra avoir acquis d'ici là un niveau encore plus élevé de cohésion pour s'en sortir.