Comment allez-vous?
Je ne suis plus très formaliste avec vous, votre petit kommando a à présent prouvé sa valeur et son rôle tactique sous des cieux divers où l'ami Werner vous envoie. N'étant plus votre supérieur direct depuis la Bataille d'Angleterre, je m'adresse à vous plus simplement.
Vous avez écrit quelques jolies pages de combat aérien, et les décorations et palmarès sont maintenant à l'image de la démesure de cette guerre insensée...
Vous passerez de ma part le bonjour à nos meilleurs éléments en Crimée: Walter, Helmut, Erich, Günther, Otto, Gerhard et les autres...
Si vous avez la chance de survivre à la folie des hommes, je pense qu'un jour vos prénoms s'ajouteront à cette liste.
Pour l'heure, j'ai eu vent de votre départ en Afrique sous des cieux plus cléments. Nous avons récemment eu à déplorer la perte d'un jeune pilote berlinois très indiscipliné mais qui était pourtant très prometteur, qui devait vous rejoindre avec son escadre, la JG27. Mais quelque chose me dit que c'est de vous que je vais entendre raconter les exploits là-bas...
Je dois retourner à Berlin et vous souhaite courage et succès.