Aujourd'hui, je me suis posé tout seul sur le serveur UK2.
J'ai effectué 3 missions en Bf-109 F2.
La première m'a emmené au tapis alors que je tentais une reconnaissance à basse altitude, un spit étant venu me coller dans les basques et ayant une chance des dieux lors du tir: 1 impact=1 aile en moins.
Pourtant il tirait de loin vu la dispersion...
La seconde m'a emmené au dessus de l'embouchure du fleuve MTO, et s'est achevée par 2 victoires, une en passe frontale unique sur un P-40 à 3000m, et l'autre passe sur un P-40 qui s'acharnait, moteur coupé, dans les 6 heures d'un Ju-88. Lorsque je suis arrivé, il n'avait plus de moteur et l'on ma traité de kill stealer...
Pour moi, c'était une passe dans les règles, et vu que le P-40 s'acharnait, j'ai décidé de le descendre une bonne fois pour toutes.
La dernière mission s'est mal finie, puisque protégeant le Ju-88 qui avait redécollé en direction de son objectif (une forterresse dans l'esturaire du MTO), j'ai soudain apreçu deux contacts en combat tournoyant à 2 heures à une altitude de 1000m.
Lâchant mon protégé, j'ai foncé sur les inconnus.
Un 109 se démenait avec un P-40 et semblait en danger. Par chance, le 109 a prit un cap presque parallèle au mien, ce qui m'a amené dans les 6 heures du P-40, je n'ai pas hésité, lui lâchant une bonne rafale de mitraille, qui lui a coupé l'aile gauche (en général je vise toujours à gauche).
Le 109 rescapé m'a ensuite suivi car au loin la flak se déchainait sur le Ju-88. L'approchant de haut, nous avons apreçu un Hurricane se jetant dans ses 6 heures. Dans ces cas là, les traçantes des Junkers sont de véritables bijoux. Nous avons plongé en Heart, et j'ai engagé le premier. Ma rafale, tirée de trop près en raison de la survitesse, n'a pas fait grand mal au britannique, et j'ai overshooté le tombeau volant.
C'est ici que commence la leçon de ce soir: Ne jamais porter secours aux joueurs n'appartenant pas à son escadrille.
Continuant sur ma lancée, je constate rapidement que le Hurricane s'est désintérressé de notre Junkers pour tenter de m'abbattre. Mais je ne me laisse pas impressionner par cet élan offensif, puisque l'autre 109 est à ses trousses. Il est d'ailleurs rapidement mit au tapis, et rejoint le bac à poissons.
Le Junkers, touché à mort par la DCA, s'écrase non loin de son objectif.
Nous remontons à 1500 mètres et je fait constater au 109 qui m'a devancé que nous sommes trop bas.
Au loin, une nouvelle silhouette se détache, c'est un P-40 isolé venu en découdre. Le 109 engage immédiatement.
Je m'écarte et entame un ascenseur pour avoir environ 2200 m à l'alti.
Revenant sur le dernier cap connu de mon 109, je constate sans surprise qu'il commet la même erreur que lors du premier affrontement: à peine 1000 m et aucune vitesse verticale.
Le 109 est vite mis à mal, et l'issue du combat est incertaine pour lui. Malgré les autres contacts, je décide d'aller lui porter secours, pour ne pas me retrouver seul dans un ciel hostile.
Par chance, lorsque j'entame ma passe, le P-40 se met en chandelle, et je le fauche au sommet de celle-ci.
Le pilote du 109 commence alors à m'insulter de tous les noms en disant que je lui ai "volé" sa victoire.
Je réplique que je n'ai fait que l'aider, et que sans altitude ni vitesse, il aurait fait la patée des spitfires.
Je regagne ma base en rase mottes, pour éviter la chasse adverse, et celui-ci, encore amer, me straffe alors que je suis au sol dans la base.
Belle leçon n'est ce pas?